Depuis sa création en 1985 et sa restructuration en 2011, l'Institut national de l'archéologie et du patrimoine (INSAP) a entamé un long processus de création de cadres et d'élaboration de programmes de recherches archéologiques et anthropologiques. L'institut est pionnier dans ce domaine depuis plusieurs années et nous espérons qu'il continuera à remplir ce rôle. Après 40 ans de son existence, il est appelé à faire évoluer son offre pédagogique dans le domaine de la formation, à maintenir son excellence en matière de recherche en archéologie et en anthropologie, et à jouer son rôle aux niveaux national et international. Il est également appelé à travailler davantage avec les universités marocaines et à développer davantage la coopération internationale Il est également appelé à s’ouvrir sur le milieu académique africain. Le Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication soutient grandement l'Institut, et ce projet est réalisé selon une approche participative qui doit onclure les composantes de l'Institut : le corps des professeurs, le personnel administratif et les étudiants. Il y a un travail qui a commencé en 1986, et l'amélioration des performances de l'institut ne constitue pas une rupture avec les acquis du passé. L'INSAP est en pleine restructuration à commencer par son bâtiment qui va tripler de superficie tout en abritant des plateaux techniques uniques en Afrique à l'exemple d'un laboratoire de biologie moléculaire dédié à l'ADN fossile et d'un autre spécialisé en datations par la technique de la luminescence. Dan Millman n'a-t-il pas dit : « Le secret du changement est de concentrer toute votre énergie sur la création du nouveau, et non sur celle de combattre l'ancien ?